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Livre blanc

Comment faire face à six types de collègues difficiles ?

Global Knowledge

Résumé
C'est inévitable. À un moment ou à un autre de votre carrière, vous vous retrouverez à travailler avec des personnes qui entrent dans la catégorie générale des "personnes difficiles". Les effets que ces personnes peuvent avoir sur une organisation varient grandement mais impliquent généralement de nombreux problèmes pour l'équipe. Ce livre blanc décrit certains des types les plus courants de personnes difficiles (le rouleau compresseur, le tireur d'élite, la personne qui ne sait pas dire non, la personne qui sait tout, la personne qui se plaint et la personne qui bloque) et vous donne des conseils sur la façon de les gérer.

Cas détaillé
Traiter avec la personne qui ne sait pas dire non

Il s'agit de la personne qui a du mal à dire non, surtout lorsqu'il s'agit de missions professionnelles. Elle tentera d'entreprendre n'importe quelle mission, y compris celles qui lui sont confiées par d'autres personnes que son propre patron. Au début, cela peut ne pas sembler être un mauvais arrangement, mais avec le temps, ce type de comportement a des conséquences.
Pourquoi font-ils cela ? Pourquoi accepter autant de choses ? Certaines personnes ont peur de dire non. Elles craignent d'être considérées comme incompétentes ou incapables de porter une charge suffisante. Certaines personnes ne connaissent tout simplement pas leurs limites ou, pire encore, les ignorent. L'établissement de limites peut être l'une de leurs faiblesses.

Dans d'autres cas, l'employé est un nouveau venu dans l'équipe et ne veut pas laisser tomber les autres. En tant que nouvel employé, il peut craindre d'être considéré comme inadéquat ou peu coopératif. Pour d'autres, il s'agit d'un problème de personnalité ou même du résultat de la culture dans laquelle ils ont été élevés. Dans certaines cultures, dire non est fortement découragé. Par conséquent, les personnes élevées dans cet environnement ont du mal à équilibrer efficacement la charge de travail.

Lorsque vous traitez avec une personne qui ne peut pas refuser une mission, une réunion ou une tâche, la première étape consiste à établir une relation avec elle ou à établir un rapport. Gagnez sa confiance et faites en sorte qu'elle soit à l'aise avec vous. Après avoir établi des liens plus solides, faites-leur part de vos préoccupations à leur égard.

Une fois que vous avez établi un solide niveau de confiance, vous pouvez commencer à poser des questions destinées à les aider à comprendre qu'ils sont déséquilibrés. La clé est la prudence, car il est fort probable qu'ils soient sensibles ou sur la défensive. Dans leur esprit, ils font quelque chose de bénéfique ou d'altruiste. De leur point de vue, s'ils ne faisaient pas le travail, celui-ci ne serait pas accompli. Très souvent, cependant, même s'ils parviennent à terminer tout le travail qu'ils ont entrepris, la qualité de ce travail en pâtira parce qu'ils sont trop sollicités.

Parfois, vous trouverez la personne "incapable de dire non" qui est capable d'accomplir tout le travail avec un niveau de qualité acceptable, voire excellent. Le problème, c'est qu'il est rare qu'elle soit capable de maintenir cet élan. Il est fort probable qu'elle finisse par s'épuiser. À ce moment-là, il ne sera plus d'aucune utilité pour l'équipe et, plus important encore, il se sera fait beaucoup de mal dans le processus. Le rétablissement d'un véritable burnout prend énormément de temps. Notre objectif est d'empêcher la personne "incapable de dire non" d'atteindre ce stade.

5 autres collègues et l'attitude à adopter

Le collègue raleur

Quelle attitude adopter ?

Pour Marie Dasylva, coach stratégiste et entrepreneuse française, le râleur est en réalité mécontent : « Il faut veiller à diagnostiquer la source de sa frustration et discuter. Si la source de frustration est sérieuse, il faut réfléchir en concertation avec lui pour trouver une solution et l’appliquer dans celle-ci.

L’avantage de cette démarche ? « Le râleur de circonstances saute sur l’occasion de pouvoir s’exprimer et le râleur “chronique” sera déstabilisé et veillera à ne plus recommencer. »


Le collègue bavard

Quelle attitude adopter ?

« Il faut couper court tout de suite et ne surtout pas relancer la conversation. »

Et lorsque cela n’est pas suffisant ? « On peut tout à fait inviter la personne bavarde à prendre un café ultérieurement, et ce même si on en a pas l’intention, pour que cela ne soit pas trop abrupt. » observe Marie Dasylva « On peut expliquer poliment qu’on a tel document à finir avant 10h. L’idéal reste de revenir à chaque fois sur le travail. »


Le collègue de mauvaise foi

Quelle attitude adopter ?

« Il faut verbaliser tous les comportements qui sortent du cadre professionnel. J’insiste beaucoup là-dessus dans les coachings que je mène. Verbaliser pousse la personne à se rendre compte de sa conduite, à pouvoir prendre la décision de s’arrêter. »

Comment faire? Marie Dasylva précise : « Dire simplement par exemple “Là, tu es en train de crier.” Face à son comportement, la personne peut réaliser qu’elle n’aura d’autre choix que d’arrêter. Autrement, son comportement devient un acte conscient et délibéré. »


Le collègue agressif

Quelle attitude adopter ?

« Il faut verbaliser tous les comportements qui sortent du cadre professionnel. J’insiste beaucoup là-dessus dans les coachings que je mène. Verbaliser pousse la personne à se rendre compte de sa conduite, à pouvoir prendre la décision de s’arrêter. »

Comment faire ? Marie Dasylva précise : « Dire simplement par exemple “Là, tu es en train de crier.” Face à son comportement, la personne peut réaliser qu’elle n’aura d’autre choix que d’arrêter. Autrement, son comportement devient un acte conscient et délibéré. »


Le collègue fainéant

« Attention : le collègue est-il surchargé de travail ou réellement paresseux ? Comme pour le collègue de mauvaise foi, il convient de rester factuel. » souligne la coach. « Il ne faut pas hésiter à lui parler pour lui permettre d’évaluer le coût et les conséquences du travail non effectué, et de lui demander de prendre des engagements. » Elle ajoute « Donner à un fainéant l’opportunité de se ressaisir est important. Il peut s’agir d’une démotivation ou d’un manque de formation. »


Les points importants à retenir :

  • La courtoisie
  • La diplomatie
  • L’explication
  • L’indifférence


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